Influenceuse Poupette Kenza face à une amende pour pratiques commerciales trompeuses

Influenceuse Poupette Kenza a Dubai

L’influenceuse renommée, Poupette Kenza, dont le vrai nom est Kenza Benchrif, a récemment été mise sous les projecteurs non pas pour ses contenus habituels, mais pour une amende pénale de 50 000 euros. 

Cette sanction a été imposée en raison de pratiques commerciales jugées trompeuses.

Originaire de Rouen, Kenza Benchrif est une figure emblématique sur Snapchat, comptant plus de 1,6 million d’abonnés. Elle a partagé sa réaction face à cette amende sur sa story Snapchat, exprimant son mécontentement face à cette lourde sanction.

La direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) a pointé du doigt plusieurs manquements de la part de l’influenceuse

Premièrement, elle n’aurait pas clairement indiqué l’intention commerciale de certains contenus pour lesquels sa société a reçu une rémunération. 

De plus, elle est accusée d’avoir promu un produit, le blanchisseur de dents de marque Crest 3D white, comme étant légalement vendu en France alors qu’il est en réalité interdit à la vente sur le territoire.

Suite à cette sanction, la DGCCRF a également demandé à Mme Benchrif de publier un communiqué officiel sur ses différents réseaux sociaux, notamment Instagram, Tiktok et Snapchat. Kenza Benchrif a exprimé son intention de contester cette décision en faisant appel.

La DGCCRF a confirmé que suite à une enquête menée par la direction départementale de la protection des populations (DDPP) du Calvados, une procédure pénale a été lancée. 

Si l’influenceuse refuse cette transaction pénale, le dossier pourrait être transmis au parquet de Rouen.

Kenza Benchrif a déclaré qu’elle n’était pas au courant de l’interdiction de vente des produits Crest 3D white en France. 

Après avoir été informée par certains de ses abonnés, elle a contacté la marque qui lui a assuré que le produit n’était pas interdit. 

Elle a continué à promouvoir le produit, affirmant que la marque ne l’avait pas mise en garde contre les risques potentiels.

Il est à noter que depuis juin, la DGCCRF a pris plusieurs mesures contre des influenceurs

Parallèlement, le Parlement a adopté un texte visant à réguler les pratiques des influenceurs, interdisant la promotion de certaines pratiques et encadrant strictement la promotion de plusieurs dispositifs médicaux. Les sanctions peuvent aller jusqu’à deux ans de prison et 300 000 euros d’amende.
L’affaire “Poupette Kenza” soulève des questions cruciales sur la responsabilité des influenceurs et la nécessité d’une régulation claire de leurs pratiques commerciales.

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